Author: Chris

  • Article 1 – FREUD

    Texte Article 1 – FREUD

    CatégoriesLa psychanalyse selon FREUD

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  • Article 2 – FREUD

    Texte Article 2 – FREUD

    Catégories La psychanalyse selon FREUD

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  • Article 4 – FREUD

    Texte Article 4 – FREUD

    Catégories La psychanalyse selon FREUD; Psy

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  • Article 3 – FREUD

    Texte Article 3 – FREUD

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  • Accueil du langage et de l’intelligence Artificielle

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    • Fiche de lecture 1
    • Fiche de lecture 2
  • Ce qui concerne la psychanalyse

    Nous allons aborder les textes de Freud et de Lacan.
    Le premier a inventé la psychanalyse avec la publication du livre sur l’interprétation des rêves en 1900.
    Le second a défié la communauté anglophone avec un cadre bien à lui et une ré-interprétation des texte de Freud.
    Il a animé des séminaires pour transmettre son savoir.

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  • Le shéma L de Lacan


    Le schéma L

    1.Introduction

    Le schéma L apparaît dans le séminaire II de Lacan en 1955. Ce quadripôle décrit la relation imaginaire entre le semblable et le Moi comme un obstacle qui s’interpose entre le sujet qui parle et le lieu de la vérité, le lieu du grand Autre d’où son propre message adressé au semblable lui parvient comme inversé. C’est le lieu d’où lui arrive que « tu est ma femme » signifie « je suis ton mari » ou que « tu es mon maître » signifie « je suis ton élève ».

    Le schéma L représente la structure fondamentale de la subjectivité.

    • S = le sujet de l’inconscient (le ça)
    • a = le moi (et non pas l’objet ou l’autre, montage imaginaire, image spéculaire (a’)). lle a = alter ego imaginaire, support de rivalité/identification
    • a′ = « ses objets », les autres, ce sur quoi se projette le moi
    • A = le Grand Autre, lieu du langage, trésor des signifiants


    Les vecteurs vont donc de S à l’autre (appelé aussi a’) et de l’autre au moi (appelé aussi «a). Cette reconnaissance et cette identification sont possible grâce à l’intervention de la nomination – tu es un tel – de la part des personnes qui s’occupent de l’enfant. Cette nomination coïncide donc plutôt avec un réseau de symboles que Lacan nomme grand Autre. Les vecteurs vont du grand Autre au sujet, parce qu’il le détermine auprès d’autres symboles, et du grand Autre au moi, parce qu’il lui permet de se nommer – c’est moi, un tel.

    Lacan met en pointiller une partie du vecteur qui va du grand Autre au petit autre parce que le sujet ne perçoit pas d’une manière consciente les messages qui proviennent du grand Autre ; il perçoit seulement les effets.

    2.Le sujet Es (le ça ou S)

    Le sujet de l’inconscient, l’« ébranlé » par le signifiant.

    S désigne le sujet en tant que point d’adresse au langage, encore relativement « neutre » dans l’écriture. Es, c’est le point qui, dans la structure, se relie à l’Autre (A) par l’axe symbolique. Ce sujet est traversé par l’inconscient, par ce qui échappe au moi. Au stade du miroir, l’enfant peut se dire « c’est moi, un tel ». Cette vérité est garantie par l’Autre.Le grand Autre qui lui renvoie son message sous une forme inversée « c’est bien toi, le tel ».
    Le sujet indéterminé se reconnaît et s’identifie à l’image spéculaire de son propre corps. Suite à cette identification, le corps, perçu au début comme un autre, est perçu comme « moi ».

    3.Le moi (le je)

    L’instance imaginaire, l’ego construit dans le miroir, trompeuse sur la vérité du sujet.

    Le moi est notre identité consciente, notre identité apparente. C’est une construction liée à l’image unifiante, idéale, souvent façonnée par notre entourage, la société, et notre propre conscience mais cette image est partielle, un peu illusoire. Quant l’enfant se reconnaît dans son reflet, se crée une identification mais aussi une séparation entre le corps et le sujet.

    Le moi fonctionne comme écran, il filtre, masque, protège le sujet de l’étrangeté du désir de l’Autre, mais, en même temps, il empêche l’accès direct au sujet divisé. Il est aussi Interlocuteur du petit autre : puisque le moi est construit dans le miroir, il est pris dans une dialectique spéculaire avec le semblable.

    4.Petit autre (a, ou a’)

    Le petit autre est d’abord l’autre du registre imaginaire. Le semblable du miroir, double ou rival narcissique, support des identifications. C’est celui qui me renvoie mon moi comme image. Dans la rencontre concrète, c’est l’interlocuteur abordé sous cet angle d’imaginaire. Si je le saisis comme rival, comme double, comme celui qui me renvoie mon image, alors je le loge du côté du petit autre. C’est l’alter ego avec qui on joue la rivalité, l’amour, la jalousie.

    5.Le grand Autre

    Le lieu du langage, du symbolique, du réseau (trésor) des signifiants. C’est la position d’où le sujet reçoit (ou croit recevoir) reconnaissance, signifiants et mandat social. C est le garant du sens.
    Penser A, c’est penser le lieu structurant du langage et de la loi, mais aussi reconnaître qu’il est marqué par un manque, ce qui ouvre la possibilité même du désir et du sujet divisé.

    A comme matrice, c’est :

    • antérieur au sujet : il y a du langage avant que le sujet n’apparaisse, et c’est dans cette trame qu’il se loge.
    • structurant : ce lieu ordonne les échanges, fixe les places, établit les règles de parenté, les interdits, les façons de dire.
    • support du sens : c’est parce qu’il y a l’Autre comme lieu qu’un mot peut signifier, qu’une demande peut être entendue, qu’un sujet peut s’adresser.
    • socialisant : l’Autre, c’est aussi l’ordre de la culture, du droit, du savoir partagé, qui permet l’insertion du sujet dans le collectif.

    6.Les axes — ce qu’ils signifient

    1. Axe imaginaire (ma′ / a ↔ a′) (moi ↔ autre petit a)

    Relation spéculaire, dépendance à l’image, l’identification et la fiction intersubjective. Cet axe est essentiellement « ligne de fiction ». C’est là que se logent les résistances les plus fréquentes. Le sujet s’accroche à son image, ses identifications, ses rivalités. Ça fait du bruit dans la cure, car le moi veut toujours convaincre, séduire, ou lutter.
    Conséquence clinique : quand l’axe imaginaire prend toute la place, ça bloque le travail — rivalité, demande de reconnaissance, séduction.
    Position de l’analyste : Sur l’axe imaginaire, le patient l’installe comme rival, complice, miroir… L’analyste ne joue pas le jeu. Il déçoit ces attentes, sinon il se retrouve aspiré dans la mêlée du moi.

    1. Axe symbolique (SA)

    Adresse du sujet au Grand Autre — le sujet en tant que parlêtre reçoit et échange des signifiants. Cette relation au Symbolique permet l’émergence de sens et la médiation par le langage. C’est sur cet axe que l’interprétation analytique vise, en décalant l’énoncé imaginaire vers ce qui, dans l’énonciation, trahit une vérité inconsciente. L’axe A ↔ S tente de dessiner la relation symbolique — mais existe comme un mur, le « mur du langage » qu’on ne peut franchir directement. Le sujet (S) ne touche le Grand Autre (A) qu’à travers la médiation du langage, qui déforme et interrompt. La ligne S → A (sujet à l’Autre symbolique) est barrée, déviée, parce qu’elle passe par ce circuit imaginaire a ↔ a’. C’est ce qui fait que le moi est toujours pris dans la méconnaissance : il ne se constitue pas en rapport direct avec le symbolique.
    Conséquence clinique : Quand l’analyste arrive à déplacer l’adresse sur l’axe symbolique, alors quelque chose du sujet de l’inconscient se fait entendre.
    Position de l’analyste : Sur l’axe symbolique, il occupe la place de l’Autre — mais une place « vide ». Pas un Autre qui sait déjà, mais un Autre qui reçoit l’adresse du sujet. C’est ça qui fait tenir le transfert.

    L comme structure de transfert

    la cure joue sur ce croisement. Le sujet parle à l’analyste sur le plan imaginaire (il croit s’adresser à un autre semblable), mais c’est en réalité au lieu de l’Autre qu’il s’adresse, à travers l’analyste. Le transfert se noue précisément dans cette articulation en coin : l’axe symbolique passe par l’axe imaginaire.

    Autrement dit, le « L » n’est pas tant une figure à regarder qu’une manière de repérer comment la parole circule dans la cure et où ça cale.

    Les diagonales / croisements et l’« interruption »

    Le point important du schéma L est que les deux axes se croisent et que l’axe symbolique (S↔A) est « coupé » par l’axe imaginaire (m↔a′) : l’aliénation du moi (image) vient obstruer la voie directe du sujet vers l’Autre. Autrement dit, le sujet n’adresse pas directement le Grand Autre : sa parole passe par l’écran du moi et des images. Lacan utilise ce dispositif pour montrer comment le message du Grand Autre peut arriver « renversé » et comment la place du sujet est altérée dans la réception du langage.

    7.Lecture clinique

    1. Repérer où le patient place sa parole, trouver le type d’adresse

    Est-il sur l’axe imaginaire (relation d’images, complaintes narcissiques, échanges de jugements) ? Ou bien cherche-t-il (même maladroitement) à s’adresser à l’Autre symbolique (parler son désir, interroger la loi, la parole de l’analyste) ?
    Quand le patient raconte, repère : qui parle (S) et à qui il croit parler (A ou m / a′) ?
    Noter les répétitions de phrases sans adresse (indices d’un signifiant qui revient sans être symbolisé).

    1. Évaluer la présence / la défaillance du Grand Autre

    Dans la névrose, l’Autre fonctionne comme lieu de loi (même si problématique). Dans la psychose, Lacan repère souvent une forclusion du signifiant fondamental (p.ex. Nom-du-Père) : l’axe S↔A est fragilisé ou absent, et des phénomènes comme l’hallucination verbale apparaissent (le signifiant surgit dans le réel sans médiation).
    Interroge la présence d’un signifiant fondamental absent (Nom-du-Père) si la réalité symbolique semble vacillante — pas comme une étiquette diagnostique mais comme hypothèse de lecture.

    1. Comprendre l’hallucination verbale (ex. la « truie »)

    Lacan décrit certaines hallucinations verbales comme une irruption du signifiant dans le réel : faute de médiation symbolique stable, le signifiant retourne sous forme brute à l’expérience sensible (voix, phrase qui « tombe »). Le schéma L montre comment la coupure entre S et A laisse place à ce type d’irruption. (Des analyses cliniques et formalisations de cette hallucination sont discutées dans la littérature lacanienne). Face à une hallucination verbale, ne te précipite pas dans la réfutation empirique : observe la position du signifiant et sa circulation (ou son absence) entre S et A.

    1. Transfert et manœuvre analytique

    Lire le schéma aide à situer la position du transfert : l’analyste ne doit pas simplement devenir un miroir imaginaire (m) ; il cherche à tenir la position de signifiant dans l’Autre pour permettre au sujet de retrouver une médiation symbolique. Dans la psychose, la question du transfert est plus délicate

    8.Le schéma L comme outil clinique :

    Une des trouvailles de Lacan, c’est de montrer que le moi, loin d’être un point d’appui, est un lieu de méconnaissance. Sur l’axe imaginaire, le sujet ne rencontre que des leurres : rivalités, miroirs, doubles, illusions de maîtrise. C’est pour ça que l’analyste, s’il se laisse réduire à cet « autre » du moi, se retrouve coincé dans la lutte ou la complicité.

    Le schéma L sert justement à désolidariser l’adresse : il rappelle que, par-delà l’analyste en chair et en os, ce qui est visé, c’est la place de l’Autre. L’analyste tient une fonction, pas un rôle de partenaire imaginaire.

    Clinique concrète :

    • Quand un patient dit « vous ne comprenez rien », le moi s’adresse à l’autre imaginaire. C’est une attaque en miroir, qui tente de rabattre l’analyste dans le champ des semblables.
    • Quand un lapsus surgit, ou une équivoque, c’est le sujet de l’inconscient qui fait signe à l’Autre. L’analyste, en ponctuant ou en interprétant, opère sur cet axe symbolique.

    D’où le geste technique : ne pas répondre sur le même plan que la demande imaginaire. On soutient le transfert en laissant glisser l’adresse vers l’Autre.

    Autre point : le croisement du L fait aussi sentir la béance — ça ne colle jamais complètement entre ces deux axes. Le sujet ne coïncide pas avec son moi, le discours ne se recolle pas à l’image. C’est dans cet écart qu’apparaît l’inconscient.

    Clinique :

    • Dans la névrose, ça veut dire que l’analyste ne répond pas aux demandes d’amour ou de reconnaissance sur le mode imaginaire. Il fait passer l’adresse vers l’Autre, et c’est ce décalage qui ouvre l’association libre.
    • Dans la psychose, la difficulté, c’est que la barre symbolique (S ↔ A) est trouée. L’adresse du sujet ne trouve pas de lieu de l’Autre garanti. D’où l’envahissement imaginaire (hallucinations, persécutions), ou au contraire le mutisme. Le schéma L montre bien ce court-circuit.

    Autrement dit, ce « L » n’est pas seulement une lettre : c’est une carte de navigation. Il dit à l’analyste : « tiens-toi à l’angle, là où le symbolique croise l’imaginaire ». L, comme Lettre, ce n’est pas une figure géométrique mais une écriture. Le L, comme angle, les 2 diagonales s’opposent dans un rapport orthogonal. Les registres Symbolique et Imaginaire, s’adossent en angle.

    Alors, prenons ce « tenir à l’angle » au sérieux, côté technique :

    • Interprétation : quand l’analyste repère qu’un signifiant fait retour, ou qu’un mot bifurque, il le souligne, coupe ou répète. Ça arrache l’énoncé à l’axe imaginaire pour le réinscrire sur l’axe symbolique. L’interprétation n’est pas une explication — c’est un décalage qui fait entendre autre chose que le moi voulait dire.
    • Silence : ne pas répondre sur le registre imaginaire, c’est déjà interpréter. Le silence de l’analyste ne signifie pas « rien », il déplace l’adresse : le patient parlait au semblable, il se retrouve à parler… à l’Autre. C’est le silence qui ouvre la béance.
    • Coupure de séance : Lacan en fait un geste clinique majeur. Une séance qui s’interrompt sur un mot, un lapsus, un point de butée, c’est matérialiser le croisement du L. On arrache la parole de sa continuité imaginaire pour la livrer comme message à l’Autre.
    • Neutralité relative : l’analyste n’est pas neutre au sens plat (ne rien dire, ne rien faire), mais il garde son désir hors du champ imaginaire. C’est ce qui le rend apte à tenir la place de l’Autre.

    Ce qui se joue là, c’est que l’analyste n’incarne pas l’Autre, il en soutient seulement la fonction. S’il s’identifie au savoir ou au semblable, il tombe du schéma L.

    En résumé, le schéma L est une petite boussole pour l’analyste :

    • éviter d’être happé par le moi du patient,
    • tenir la place d’adresse symbolique,
    • utiliser des gestes cliniques (interprétation, silence, coupure) pour maintenir ce décalage.
  • Logiciel Libre – La philosophie

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